Les États-Unis, c’est toujours le far west : en termes de reproduction, tout y semble possible. Après 25 ans de carrière comme infirmière pédiatrique et administratrice d’hôpital, la californienne Jennifer Lahl a fondé en 2000 le Centre pour la Bioéthique et la Culture (CBC). Elle nous parle de ce qu’elle voit sur le terrain, et de l’hypocrisie de la GPA soi-disant éthique. 

Comment luttez-vous contre la pratique de la GPA aux États-Unis ? 

Nous considérons que le public est peu ou mal informé, car il reçoit une information biaisée par ceux qui ont intérêt à la GPA. Nous voulons faire entendre les victimes de cette pratique, qui nous contactent pour témoigner. Nous réalisons en particulier des films documentaires qui présentent les récits des victimes. Sur la GPA, nous avons réalisé Breeders : A subclass of women ? en 2014, qui est disponible en français sur le site Vimeo. 

Aider des gens à avoir des enfants, n’est-ce pas un beau métier ? 

J’ai lu énormément de contrats de GPA. Ils contrôlent toute la vie d’une femme : son alimentation, ses activités, sa sexualité, ses soins médicaux, etc. Dans une GPA, la femme renonce par contrat à ses droits élémentaires : la vie privée, l’intégrité corporelle, le droit de (…)

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