Un beau dimanche de juin, on s’est croisé place de la République, à Paris. « Salut Noël ! C’est Limite. – Ah oui,  bonjour, je vous connais bien, vous savez ! ». Chez le maire de Bègles, il y a quelque chose qu’on ne comprend pas : comment peut-on militer pour la GPA et se dire écolo, surtout quand on a lu Ellul ? Pour mettre au clair nos accords et nos différents, on a pris un petit-déj ensemble. Rencontre cordiale, débat contradictoire.

Quand je vous ai croisé à Nuit Debout, vous m’avez dit que vous étiez « d’accord avec nous à 95% ». Ça me parait beaucoup…

Quand je lis Limite, j’y retrouve une approche que je connais bien, notamment votre attitude « tech­nocritique ». C’est vous qui les premiers avez développé le concept d’écologie intégrale, et on doit reconnaitre que c’est une invention géniale…

Merci…

Mais que je ne partage pas ! Moi je suis pour une écologie de la libération, et ce n’est pas vraiment la même chose ! J’ai beaucoup lu la théologie de la libération. Quand je faisais l’émission Résistances sur Antenne 2, je travaillais beaucoup sur le terrain avec des prêtres qui la portaient, c’est le CCFD qui me mettait en relation avec ces hommes courageux et admirables. Je ne suis pas d’accord avec le concept d’écologie intégrale, parce qu’il est systémique… Votre écologie intégrale intègre jusqu’à vos théories conservatrices. Des théories qui englobent des choses que je combats…

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14570676_10210200036215575_1263103504872960464_oLa suite est à lire dans le quatrième numéro de la Revue Limite, en vente uniquement en librairie (liste des 250 points de vente).

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Paul Piccarreta