Derrière le seul sigle « PMA », que de réalités ! Pour répondre au mieux au désir d’enfant, une méthode méconnue préfère s’attaquer aux causes plutôt qu’aux seuls effets de l’infertilité : la NaProTechnologie, ou procréation naturelle médicalement assistée. Cette nouvelle approche vise à redonner aux couples leur capacité à procréer par eux-mêmes. Explications et témoignage.

Contourner ou restaurer la fertilité ?

En 1978, la naissance de Louise Brown, premier bébé-éprouvette de l’histoire, promettait un avenir radieux aux couples infertiles. Et pourtant, paradoxalement, elle engendra d’abord un désintérêt profond de la communauté scientifique pour la recherche sur les causes de l’infertilité. À tel point que, depuis 2011, la promotion de la recherche sur les causes de stérilité ne fait plus partie des missions de l’agence de la biomédecine ! La NaPro, elle, reprend le problème à la racine : lorsqu’un couple ne parvient pas à concevoir, on recherche d’abord les causes et on les traite en vue de favoriser une procréation naturelle.

À l’origine de la NaProTechnologie (de l’anglais Natural Procreative Technology), il y a Thomas Hilgers, un gynécologue-obstétricien américain. S’appuyant sur une bonne compréhension du cycle de la femme, il a pris conscience que le tableau de fertilité était un formidable miroir de la santé gynécologique et procréative. Dans les années 80, il a donc mis au point sa propre méthode d’auto-observation du cycle, le système FertilityCare, fondé notamment sur l’observation standardisée des écoulements vaginaux.

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