– Nous devons vous le demander: l’amour sauvera-t-il la planète ?

C’est une belle question. à laquelle je répondrais résolument « oui » si toutefois il s’agit de ce que les Grecs, fondateurs de notre civilisation, appelaient éros (l’amour sexuel), ou storgê (l’amour filial ou fraternel), ou philia (l’amitié impliquant une relation d’estime mutuelle) ou encore agapé (l’amour spontané du prochain, sans attente de réciprocité). Oui, car alors je veux que l’autre, celui que j’aime, puisse s’épanouir dans un monde vivable. Heureusement, ces formes d’amours existent encore, mais… Mais l’érotisme est assailli par le marché, un marché des corps, qui préfère la pornographie impliquant la vente des corps ou de leurs images. Mais les autres amours sont aujourd’hui en butte à l’amour de soi qui est exalté par la consomma- tion qui promet la satisfaction de toutes ses appétences. Il résulte de ce que je viens de dire que certains amours sont des formes de résistance à la destruction du monde. Alors, résistons!

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