APL, permis de louer, insalubrité, marchands de sommeil, le mal-logement a ses formules médiatiques qui ne doivent pas cacher ses visages. Ceux des femmes et des hommes qui couperont le chauffage cet hiver faute d’avoir de quoi payer les factures. Ceux des cadavres tragiques retrouvés sous les décombres des immeubles oubliés de la politique de la ville marseillaise. Nous avons rencontré les citoyens qui subissent le mal-logement et les militants qui luttent pour leurs droits.

À Lille, des associations locales sont aux avant-postes de la lutte contre l’habitat indigne. Matthieu est membre des Ateliers Publics d’Urbanisme (APU) de Fives, un ancien quartier ouvrier aujourd’hui très concerné par la problématique de mal-logement. Il raconte la création de cette association avec des amis, engagés à gauche comme lui. « Au début, c’était bordélique, on faisait nos réunions dans un local de prêtres-ouvriers ». Mais dès qu’ils ouvrent leur propre local, les demandes affluent. « On suivait 40 familles en 2014, aujourd’hui plus de 200 ! ». (…)

[Il  reste 80% de ce reportage de Théo Moy avec Mahaut Herrmann à lire]

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