Le docteur Clémence Joly s’efforce de donner du sens au temps de l’agonie. Face à la tentation de l’euthanasie, les soins palliatifs comblent un vide, humain mais aussi médical. 

Liberté individuelle ou renoncement collectif ? 

C’est dans les années 1970 qu’apparaît la revendication d’une maîtrise individuelle de la fin de vie. Malgré les progrès conduisant à des prolongations inespérées de vie, les patients étaient mal soulagés de leurs douleurs. Acharnement thérapeutique, abandon médical, euthanasies clandestines… : le sentiment diffus d’un « mal mourir » apparaissait. 

Le développement des soins palliatifs à partir des années 1980 en France a permis d’améliorer notablement la prise en charge des patients atteints de maladie grave et incurable (…)

[Il vous reste 80% à lire]

Pour lire la suite de l’article, rendez-vous en ligne ou en librairie (liste des 250 points de vente).

En vous abonnant avant le 28 septembre, vous pouvez également recevoir les quatre prochains numéros (à partir du n°12 à paraître en octobre) chez vous.